jeudi 25 août 2016
Matière Grise (définition )
concerne les différents revenus issus de la connaissance , taxes sur les prestations de services , sur les ventes de livres . . L'Inde et les Etats unis sont à la pointe de la Conception et de la vente Informatique et des réseaux sociaux . Facebook est capitalisé comme exemple donc est un Gage financier de Plus pour tout un continent comme les états unis . L'Europe possède toujours le monopole de la conception automobile . L'Afrique commence à développer sa matière grise mais est toujours loin en matières de recherches scientifiques et autres postulats scientifiques Cependant l'Afrique possèdela matière première mal exploitée souvent pillée , voir au lieu de créer une source de croissance , est source de conflits militaires de guerres civiles , de tensions politiques et pire de tensions ethniques souvent .
Comment Financer des projets de developpement structurels et conjoncturels pour son pays
la meilleur solution est de s'endetter auprès des services financiers surtout auprès des banques et autres bailleurs de fonds . Souvent les états sont réticents surtout en Afrique . ils se disent si nous nous endettons comment allons nous rembourser ?
voyons des Etats comme les états unis ou l'Europe dont l'économie est essentiellement basée sur leur endettement . En effet ils ne possèdent que très peu de ressources qu'ils mettent en gage et capitalisent leur matières grises comme contreparties .
les pays de l'Asie du sud(Mercosur ) , de L'Afrique possèdent la forêt , les matières premières (or , diamants , pétroles ), la main d'œuvre et même de la matière grise A mettre en Gage . Mais ils leur manque le courage et surtout l'unité politique pour mener des politiques économiques en faveur de la population , grâce à l'endettement financier .
Les pays comme le Brésil avec l'organisation des jeux olympiques commencent à avoir la maturité nécessaire pour transformer les prêts et autres endettements financiers véritablement en faveur de la population , il s'agit là d'une unité et d'une volonté politique commune pour faire avancer le Brésil sur le Plan développement .
voyons des Etats comme les états unis ou l'Europe dont l'économie est essentiellement basée sur leur endettement . En effet ils ne possèdent que très peu de ressources qu'ils mettent en gage et capitalisent leur matières grises comme contreparties .
les pays de l'Asie du sud(Mercosur ) , de L'Afrique possèdent la forêt , les matières premières (or , diamants , pétroles ), la main d'œuvre et même de la matière grise A mettre en Gage . Mais ils leur manque le courage et surtout l'unité politique pour mener des politiques économiques en faveur de la population , grâce à l'endettement financier .
Les pays comme le Brésil avec l'organisation des jeux olympiques commencent à avoir la maturité nécessaire pour transformer les prêts et autres endettements financiers véritablement en faveur de la population , il s'agit là d'une unité et d'une volonté politique commune pour faire avancer le Brésil sur le Plan développement .
dimanche 5 juin 2016
La politique économique americaine face à la crise de 1929
Je n'ai jamais cru que dans notre système capitaliste les gens doivent être pauvres . Je crois qu'ils sont pauvres parce que nous n'avons pas assez de cervelle pour diviser chaque année notre revenu national et les empêcher d'être pauvres . Harry Hopkins (conseiller du Président Roosevelt ).
Le plus de cervelle "fait penser à l'ambition du New deal d'une plus grande créativité pour faire face à la crise de 1929 .
La première idée importante est de mettre en évidence la naissance de l'interventionnisme .Pour la première fois dans l'histoire économique , L'Etat intervient massivement pour faire face aux dysfonctionnements du marché . Sur le plan économique , l'investissement public va se substituer à l'investissement privé à travers la politique des grands travaux ( constructions de barrages privatisés par exemple au Burkina , avec 10 pour cent ou 20 pour cent pour l'état Burkinabè chaque année comptable ou constructions de Parcs privés , d'autoroutes et de routes semi privées ou semi publics etc....) Sur le plan social , le chômage apparaît pour la première fois comme un mal social ce qui justifie ce qui justifie les premières mesures de protection des salariés et des chômeurs .
Cependant , l'intervention de L'Etat ne sonne pas pour autant la fin des mécanismes de marché .
Beaucoup de décisions relèvent de l'encadrement de ces mécanismes : sécurisation des marchés financiers , normalisation des relations sociales. En final , il y a bien rupture avec la mise en œuvre de politiques conjoncturelles actives mais sur le plan structurel l'économie Américaine reste fondamentalement libérale et le marché reprendra d'ailleurs toute sa place après la seconde guerre mondiale
Le plus de cervelle "fait penser à l'ambition du New deal d'une plus grande créativité pour faire face à la crise de 1929 .
La première idée importante est de mettre en évidence la naissance de l'interventionnisme .Pour la première fois dans l'histoire économique , L'Etat intervient massivement pour faire face aux dysfonctionnements du marché . Sur le plan économique , l'investissement public va se substituer à l'investissement privé à travers la politique des grands travaux ( constructions de barrages privatisés par exemple au Burkina , avec 10 pour cent ou 20 pour cent pour l'état Burkinabè chaque année comptable ou constructions de Parcs privés , d'autoroutes et de routes semi privées ou semi publics etc....) Sur le plan social , le chômage apparaît pour la première fois comme un mal social ce qui justifie ce qui justifie les premières mesures de protection des salariés et des chômeurs .
Cependant , l'intervention de L'Etat ne sonne pas pour autant la fin des mécanismes de marché .
Beaucoup de décisions relèvent de l'encadrement de ces mécanismes : sécurisation des marchés financiers , normalisation des relations sociales. En final , il y a bien rupture avec la mise en œuvre de politiques conjoncturelles actives mais sur le plan structurel l'économie Américaine reste fondamentalement libérale et le marché reprendra d'ailleurs toute sa place après la seconde guerre mondiale
Un Monde en quête de cohésion
Aux Etats Unis , au cours des années 1930 , on assiste à un durcissement des conflits sociaux avec la montée en puissance des syndicats . Les effectifs augmentent dans des proportions très significatives et les conflits deviennent de plus en plus violents .
En France , le mois qui sépare l'élection du Front populaire de sa prise de fonction est une périonde marquée par des conflits très importants. En final , toute l'industrie est touchée ainsi que le commerce et les grands magasins . L'Ensemble du secteur Privé est concerné , soit directement par la grève , soit par des problèmes d'approvisionnement en matières premières et en énergie . Les grèves de 1936 marquent une rupture puisque le mouvement social prend une forme différente de celle des conflits passés avec l'occupation des usines ce qu'on appellera la grève sur le tas .
L'absence de cohésion se fait également ressentir à l'échelle internationale en premier lieu sur le plan commercial .Dans ce domaine , on assiste à une montée en puissance du protectionnisme dans le monde . Les premières mesures de protection du marché intérieur sont prises aux états unis suivies très rapidement par des réactions du même ordre un peu partout dans le monde .
Sur le Plan monétaire , la crise provoque la fin du SMI . L'effondrement de celui ci est précipité par la dévaluation de la livre en 1931 . Une dernière tentative est menée pour rétablir l'étalon de change or lors de la conférence de Londres en 1933
En France , le mois qui sépare l'élection du Front populaire de sa prise de fonction est une périonde marquée par des conflits très importants. En final , toute l'industrie est touchée ainsi que le commerce et les grands magasins . L'Ensemble du secteur Privé est concerné , soit directement par la grève , soit par des problèmes d'approvisionnement en matières premières et en énergie . Les grèves de 1936 marquent une rupture puisque le mouvement social prend une forme différente de celle des conflits passés avec l'occupation des usines ce qu'on appellera la grève sur le tas .
L'absence de cohésion se fait également ressentir à l'échelle internationale en premier lieu sur le plan commercial .Dans ce domaine , on assiste à une montée en puissance du protectionnisme dans le monde . Les premières mesures de protection du marché intérieur sont prises aux états unis suivies très rapidement par des réactions du même ordre un peu partout dans le monde .
Sur le Plan monétaire , la crise provoque la fin du SMI . L'effondrement de celui ci est précipité par la dévaluation de la livre en 1931 . Une dernière tentative est menée pour rétablir l'étalon de change or lors de la conférence de Londres en 1933
dimanche 29 mai 2016
Les années 1930: les années sombres
Aux Etats unis, la crise financière se transforme en crise bancaire. Les banques sont victimes directement de la crise boursière en raison des prêts qu'elles ont accordés. Les banques ne pouvant faire face à cette demande de retrait massif , le système bancaire enregistre en conséquence une multiplication de faillites qui s'enchaînent dans un processus cumulatif de perte de confiance .
Pour les entreprises industrielles , à la raréfaction du crédit liée aux difficultés bancaires vient s'ajouter la contraction des débouchés , deux facteurs qui provoquent l'arrêt brutal des investissements malgré la baisse des taux d'intérêt. Pour écouler leur production, les industriels sont contraints de baisser les prix, faisant ainsi entrer l'économie américaine en déflation .
L'impact de ces difficultés sur l'emploi est considérable , le taux de chômage se rapproche des 25% de la population active en 1933 et les salaires connaissent une baisse significative .
A travers le New deal, l'administration américaine cherche à relancer l'économie . La mesure la plus emblématique et la plus connue est le programme de la Tenessee-ValleyAuthority(mai 1933). A travers cette organisation se met en place une politique de grands travaux qui annonce les politiques keynésiennes s'appuyant sur le mécanisme du multiplicateur d'investissement .
La sécurisation des marchés financiers est également une des priorités du gouvernement . A cet effet , la loi sur la vérité des actions est votée en 1933 afin qu'une plus grande transparence soit mise lors de l'émission de nouveaux titres. Historiquement plus importante encore la décision en 1934 de créer la sec (Securities and exchange Commission) qui depuis lors est chargée de surveiller les activités boursières .
Le New deal se traduit enfin par un virage plus social dans la politique américaine avec des mesures visant à améliorer les conditions de travail et de vie des salariés .
En France , l'originalité dans les politiques mises en œuvre apparaît plus tardivement avec l'arrivée au pouvoir du Front Populaire en 1936. L'originalité réside ici dans la volonté d'inverser l'ordre des priorités entre le financier , l'économique et le social.
La politique menée qualifiée de politique du "pouvoir d'achat " repose essentiellement sur la mesure phare de réduction du temps de travail .En conséquence , la durée légale du travail hebdomadaire passe de 48h à 40heures , modifiant ainsi considérablement la réforme de 1919 qui avait institué la journée de 8 heures à raison de 6 jours par semaine
Pour les entreprises industrielles , à la raréfaction du crédit liée aux difficultés bancaires vient s'ajouter la contraction des débouchés , deux facteurs qui provoquent l'arrêt brutal des investissements malgré la baisse des taux d'intérêt. Pour écouler leur production, les industriels sont contraints de baisser les prix, faisant ainsi entrer l'économie américaine en déflation .
L'impact de ces difficultés sur l'emploi est considérable , le taux de chômage se rapproche des 25% de la population active en 1933 et les salaires connaissent une baisse significative .
A travers le New deal, l'administration américaine cherche à relancer l'économie . La mesure la plus emblématique et la plus connue est le programme de la Tenessee-ValleyAuthority(mai 1933). A travers cette organisation se met en place une politique de grands travaux qui annonce les politiques keynésiennes s'appuyant sur le mécanisme du multiplicateur d'investissement .
La sécurisation des marchés financiers est également une des priorités du gouvernement . A cet effet , la loi sur la vérité des actions est votée en 1933 afin qu'une plus grande transparence soit mise lors de l'émission de nouveaux titres. Historiquement plus importante encore la décision en 1934 de créer la sec (Securities and exchange Commission) qui depuis lors est chargée de surveiller les activités boursières .
Le New deal se traduit enfin par un virage plus social dans la politique américaine avec des mesures visant à améliorer les conditions de travail et de vie des salariés .
En France , l'originalité dans les politiques mises en œuvre apparaît plus tardivement avec l'arrivée au pouvoir du Front Populaire en 1936. L'originalité réside ici dans la volonté d'inverser l'ordre des priorités entre le financier , l'économique et le social.
La politique menée qualifiée de politique du "pouvoir d'achat " repose essentiellement sur la mesure phare de réduction du temps de travail .En conséquence , la durée légale du travail hebdomadaire passe de 48h à 40heures , modifiant ainsi considérablement la réforme de 1919 qui avait institué la journée de 8 heures à raison de 6 jours par semaine
De la grande guerre à la grande crise
Après la meurtrière parenthèse de la Première Guerre Mondiale , les grandes puissances économiques vont reprendre leur élan dans le cadre du capitalisme libéral hérité de la révolution industrielle . Toutefois , les rapports de force ont changé , les états unis ont , en effet , profité de leur participation militaire tardive au conflit. On peut même considérer que le nouveau monde à tiré profit commercialement et surtout financièrement du conflit sur le vieux .
Les états unis vont surmonter la crise de reconversion de l'après guerre (retour vers une production civile ) et connaître une période de prospérité comme jamais ils n'en ont connu jusque -là . L'Amérique devient la puissance économique dominante , les Américains consomment alors la moitié de l'énergie électrique mondiale . Les ressorts de cette expansion sont à chercher dans l'efficacité apportée par le taylorisme .
Les Américains découvrent alors l'ère de la consommation et de la production de masse .Si les biens d'équipement ménagers se diffusent (réfrigérateurs, radiateurs, aspirateurs .. ) l'évènement économique majeur de cette époque reste l'avènement de l'automobile comme produit accessible au plus grand nombre.
Toutefois la crise de 1929 oblige à revoir l'analyse économique des années 1920 et à considérer comme factice la prospérité observée au cours de cette décennie . La croissance reposerait notamment sur le caractère artificiel de la hausse de la demande stimulée à la fois par la publicité et par le crédit .
Les performances de l'industrie américaine semblent justifier la hausse des cours boursiers. Cependant , il est beaucoup plus surprenant de constater que les deux phénomènes ne se réalisent pas dans les mêmes proportions . La rationalité économique perd encore un peu plus de sa substance en Juin 1929 lorsque les chiffres de la production automobile commencent à chuter , alors que les cours boursiers continuent leur progression à la hausse .
Début octobre , les cours boursiers deviennent très instables . La catastrophe débute le "jeudi noir" du 24 octobre 1929 et se poursuit le "mardi noir " du 29 octobre : 16 millions de titres sont offerts à la vente et les cours chutent à nouveau de plus de 40 points . La chute ne s'arrêtera plus jusqu'en 1933 et la crise va se diffuser à l'ensemble de l'économie américaine .
il est bien évident que le krach boursier est la suite logique de la folie spéculative . Pour certains auteurs , la spéculation est la conséquence d'une politique monétaire laxiste de la banque centrale américaine favorisant l'endettement des agents à des fins de placements boursiers.
Mais s'il y a eu crise boursière , celle-ci s'explique aussi par la faiblesse de l'économie réelle. L'analyse des faiblesses de l'économie réelle renvoie à la question de la surproduction ou de la sous -consommation. On peut constater que les années 1920 restent marquées par l'émergence de la production de masse et l'idée que la consommation ne parvient à s'ajuster que par un certain nombre d'artifices (développement du crédit notamment )
Les états unis vont surmonter la crise de reconversion de l'après guerre (retour vers une production civile ) et connaître une période de prospérité comme jamais ils n'en ont connu jusque -là . L'Amérique devient la puissance économique dominante , les Américains consomment alors la moitié de l'énergie électrique mondiale . Les ressorts de cette expansion sont à chercher dans l'efficacité apportée par le taylorisme .
Les Américains découvrent alors l'ère de la consommation et de la production de masse .Si les biens d'équipement ménagers se diffusent (réfrigérateurs, radiateurs, aspirateurs .. ) l'évènement économique majeur de cette époque reste l'avènement de l'automobile comme produit accessible au plus grand nombre.
Toutefois la crise de 1929 oblige à revoir l'analyse économique des années 1920 et à considérer comme factice la prospérité observée au cours de cette décennie . La croissance reposerait notamment sur le caractère artificiel de la hausse de la demande stimulée à la fois par la publicité et par le crédit .
Les performances de l'industrie américaine semblent justifier la hausse des cours boursiers. Cependant , il est beaucoup plus surprenant de constater que les deux phénomènes ne se réalisent pas dans les mêmes proportions . La rationalité économique perd encore un peu plus de sa substance en Juin 1929 lorsque les chiffres de la production automobile commencent à chuter , alors que les cours boursiers continuent leur progression à la hausse .
Début octobre , les cours boursiers deviennent très instables . La catastrophe débute le "jeudi noir" du 24 octobre 1929 et se poursuit le "mardi noir " du 29 octobre : 16 millions de titres sont offerts à la vente et les cours chutent à nouveau de plus de 40 points . La chute ne s'arrêtera plus jusqu'en 1933 et la crise va se diffuser à l'ensemble de l'économie américaine .
il est bien évident que le krach boursier est la suite logique de la folie spéculative . Pour certains auteurs , la spéculation est la conséquence d'une politique monétaire laxiste de la banque centrale américaine favorisant l'endettement des agents à des fins de placements boursiers.
Mais s'il y a eu crise boursière , celle-ci s'explique aussi par la faiblesse de l'économie réelle. L'analyse des faiblesses de l'économie réelle renvoie à la question de la surproduction ou de la sous -consommation. On peut constater que les années 1920 restent marquées par l'émergence de la production de masse et l'idée que la consommation ne parvient à s'ajuster que par un certain nombre d'artifices (développement du crédit notamment )
dimanche 22 mai 2016
La révolution industrielle ou l'entrée dans le monde économique moderne
Il est communément admis que la révolution industrielle a été précédée d'une révolution agricole . Cette première révolution se serait déroulée approximativement au cours de la période 1680-1720. Elle s'explique par des transformations dans l'organisation générale de la production avec l'abandon de l'exploitation collective et la mise en place de parcelles individualisées . Le souci de faire fructifier leur domaine va pousser à l'innovation les grands propriétaires .
Les surplus agricoles ainsi dégagés vont permettre un développement démographique jamais connu jusqu'à alors .Cette évolution démographique contribue à fournir des facteurs de production en plus grand nombre, mais également à stimuler la demande (octroie de terres cultivables aux femmes ). On peut considérer qu'il s'agit là de deux éléments importants dans le décollage de l'industrie .La réponse apportée par l'industrie à la hausse de la demande agricole n'a pu se faire que grâce à de multiples innovations dans la métallurgie et le textile (coton) .
le Passage de l'artisanat à l'industrie ne peut se faire sans que certains individus n'en assurent le financement .ces acteurs , les capitalistes vont faire appel à d'autres agents "les salariés" qui acceptent de vendre leur force de travail dans cette nouvelle organisation de la production . le capitalisme va ainsi prendre forme au cours du XIX siècle avec l'apparition des sociétés anonymes (vers 1856 en angleterre, et vers 1867 en France )
Les surplus agricoles ainsi dégagés vont permettre un développement démographique jamais connu jusqu'à alors .Cette évolution démographique contribue à fournir des facteurs de production en plus grand nombre, mais également à stimuler la demande (octroie de terres cultivables aux femmes ). On peut considérer qu'il s'agit là de deux éléments importants dans le décollage de l'industrie .La réponse apportée par l'industrie à la hausse de la demande agricole n'a pu se faire que grâce à de multiples innovations dans la métallurgie et le textile (coton) .
le Passage de l'artisanat à l'industrie ne peut se faire sans que certains individus n'en assurent le financement .ces acteurs , les capitalistes vont faire appel à d'autres agents "les salariés" qui acceptent de vendre leur force de travail dans cette nouvelle organisation de la production . le capitalisme va ainsi prendre forme au cours du XIX siècle avec l'apparition des sociétés anonymes (vers 1856 en angleterre, et vers 1867 en France )
Histoire économique
Débutée à la fin du XVIII siècle au Royaume -Uni et se diffusant au cours du XIX siècle , la révolution industrielle génère des mutations économiques , avènement du capitalisme et du libéralisme , mais également des changements essentiels dans le fonctionnement même des sociétés avec l'apparition des classes sociales puis rapidement leur rivalité .
Si la Première Guerre mondiale met un coup d'arrêt à cette expansion et marque la fin de la domination européenne , les nouvelles règles économiques et sociales qui semblent sources de progrès se généralisent au cours des années 1920 qui se terminent par la Grande crise de 1929.
Cette crise va plonger les pays industrialisés dans des difficultés suffisamment importantes pour que de nouvelles approches en matière de politique économique soient adoptées. Les années 1930 vont ainsi annoncer les interventions que de nombreux Etats vont mettre en place dans le domaine économique et social de façon plus significative encore après la seconde Guerre Mondiale .
Si la Première Guerre mondiale met un coup d'arrêt à cette expansion et marque la fin de la domination européenne , les nouvelles règles économiques et sociales qui semblent sources de progrès se généralisent au cours des années 1920 qui se terminent par la Grande crise de 1929.
Cette crise va plonger les pays industrialisés dans des difficultés suffisamment importantes pour que de nouvelles approches en matière de politique économique soient adoptées. Les années 1930 vont ainsi annoncer les interventions que de nombreux Etats vont mettre en place dans le domaine économique et social de façon plus significative encore après la seconde Guerre Mondiale .
Peut on établir un lien entre la pensée économique contemporaine et les décisions politiques?
La pensée économique contemporaine s'exprime sous forme de théories , de recherches , de concepts . Ses champs d'analyse et ses méthodes sont multiples , plus ou moins inspiré de la situation réelle . La décision politique cherche à infléchir la situation économique réelle . ces deux domaines sont donc plus naturellement liés . Les décisions politiques peuvent s'appuyer sur une réflexion économique , constituer un objet de recherche en économie .
Les décisions politiques peuvent s'inspirer des théories économiques .En effet, les dirigeants économiques prennent la plupart de leur décisions en référence à des courants théoriques .
Ainsi la théorie keynésienne a conduit aux politiques de relance, le monétarisme à la rigueur monétaire . Le renouveau néoclassique a inspiré de nombreuses politiques libérales au cours de la décennie quatre vingt. Plus particulièrement , le reaganisme s'appuyait sur la réflexion des économistes de l'offre . Aujourd'hui, les théories de croissance endogène réhabilitent le rôle de l'Etat dans l'économie .
Néanmoins ,il ne faut pas exagérer le rôle de la pensée dans la conduite des politiques économiques . Les gouvernements doivent prendre en compte les diverses contraintes liées à une situation réelle et non théorique (ce qui se passe sur le terrain par exemple les mesures urgentes et brèves à prendre en cas d'inondations, le reste la population doit s'auto éduquer) Ainsi , la réhabilitation du rôle de L'Etat n'annule -t-elle pas l'urgence des déficits publics .
L'opinion publique , les diverses pressions auxquels sont soumis les gouvernants, l'urgence et l'imprévu de certaines situations réduisent le rôle des théories dans la conduite des politiques économiques .
En outre , la décision politique est un des champs de réflexion de la pensée économique . L'école des choix publics analyse le type de rationalité en œuvre dans la prise de décision politique : recherche de l'intérêt général (campagnes de publicités à la télé que faire en cas de fortes pluies , communiquées radio pour éduquer la population à faire par elle même ce qui est nécessaire en cas d'inondations )
ou optimisation d'une trajectoire personnelle ? La théorie des jeux étudie les diverses stratégies possibles pour un gouvernement dans le cadre des négociations (privilégier la formation et l'emploies des burkinabès par la société à qui on donne un appel d'offre )
Les décisions politiques peuvent s'inspirer des théories économiques .En effet, les dirigeants économiques prennent la plupart de leur décisions en référence à des courants théoriques .
Ainsi la théorie keynésienne a conduit aux politiques de relance, le monétarisme à la rigueur monétaire . Le renouveau néoclassique a inspiré de nombreuses politiques libérales au cours de la décennie quatre vingt. Plus particulièrement , le reaganisme s'appuyait sur la réflexion des économistes de l'offre . Aujourd'hui, les théories de croissance endogène réhabilitent le rôle de l'Etat dans l'économie .
Néanmoins ,il ne faut pas exagérer le rôle de la pensée dans la conduite des politiques économiques . Les gouvernements doivent prendre en compte les diverses contraintes liées à une situation réelle et non théorique (ce qui se passe sur le terrain par exemple les mesures urgentes et brèves à prendre en cas d'inondations, le reste la population doit s'auto éduquer) Ainsi , la réhabilitation du rôle de L'Etat n'annule -t-elle pas l'urgence des déficits publics .
L'opinion publique , les diverses pressions auxquels sont soumis les gouvernants, l'urgence et l'imprévu de certaines situations réduisent le rôle des théories dans la conduite des politiques économiques .
En outre , la décision politique est un des champs de réflexion de la pensée économique . L'école des choix publics analyse le type de rationalité en œuvre dans la prise de décision politique : recherche de l'intérêt général (campagnes de publicités à la télé que faire en cas de fortes pluies , communiquées radio pour éduquer la population à faire par elle même ce qui est nécessaire en cas d'inondations )
ou optimisation d'une trajectoire personnelle ? La théorie des jeux étudie les diverses stratégies possibles pour un gouvernement dans le cadre des négociations (privilégier la formation et l'emploies des burkinabès par la société à qui on donne un appel d'offre )
mardi 17 mai 2016
La théorie des jeux et l'analyse économique
La théorie des jeux s'inscrit dans le cadre de la décision en univers incertain .Elle prend en compte les situations dans lesquelles il y a interaction entre les choix des acteurs . L'objectif de cette théorie est alors de déterminer le comportement des agents rationnels ayant à prendre une décision sans connaître celle des autres participants .
Le champs d'application de la théorie des jeux va de la décision d'entreprise en situation de concurrence imparfaite aux comportements sur les marchés financiers en passant par les négociations avec les syndicats . (exemple projet de loi ).
La théorie des jeux a permis de mettre en évidence des phénomènes particuliers , ainsi le dilemme du prisonnier montre que rationalité individuelle et rationalité collective ne correspondent pas forcément ( le politicien veut se faire réélire , les syndicats veulent plus de droits pour ceux qu'ils défendent , le patronat cherche plus de bénéfices)
Ce dilemme met en scène deux prisonniers arrêtés et écroués dans des cellules séparées et connaissant la règle du jeu (tableau ). Chacun a intérêt à dénoncer , quelle que soit la décision de l'autre prisonnier . La sanction sera donc alors de 2ans de prison alors que la rationalité collective aurait conduit les deux prisonniers à se taire (1 an de prison )
La théorie des jeux à mis en évidence le rôle des croyances c'est à dire des présupposés et des anticipations , dans la prise de décision des agents . certaines croyances sont auto- réalisatrices, c'est à dire qu'elles sont validées à condition d'être partagées , quelle que soit leur rationalité propre . Ce phénomène à permis d'analyser certains aspects du fonctionnement des marchés financier .
Le champs d'application de la théorie des jeux va de la décision d'entreprise en situation de concurrence imparfaite aux comportements sur les marchés financiers en passant par les négociations avec les syndicats . (exemple projet de loi ).
La théorie des jeux a permis de mettre en évidence des phénomènes particuliers , ainsi le dilemme du prisonnier montre que rationalité individuelle et rationalité collective ne correspondent pas forcément ( le politicien veut se faire réélire , les syndicats veulent plus de droits pour ceux qu'ils défendent , le patronat cherche plus de bénéfices)
Ce dilemme met en scène deux prisonniers arrêtés et écroués dans des cellules séparées et connaissant la règle du jeu (tableau ). Chacun a intérêt à dénoncer , quelle que soit la décision de l'autre prisonnier . La sanction sera donc alors de 2ans de prison alors que la rationalité collective aurait conduit les deux prisonniers à se taire (1 an de prison )
La théorie des jeux à mis en évidence le rôle des croyances c'est à dire des présupposés et des anticipations , dans la prise de décision des agents . certaines croyances sont auto- réalisatrices, c'est à dire qu'elles sont validées à condition d'être partagées , quelle que soit leur rationalité propre . Ce phénomène à permis d'analyser certains aspects du fonctionnement des marchés financier .
lundi 16 mai 2016
Hétérodoxes et nouvelles voies de recherche en économie
Schumpeter considère l'innovation comme la seule justification du profit . Selon lui , le progrès technique est à l'origine d'un processus de destruction créatrice .Pour Schumpeter , l'entrepreneur est l'agent propagateur des innovations économiques qui stimulent la croissance et favorisent la mise en place de nouvelles structures . A l'inverse , lorsqu'une technologie arrive à maturité , la croissance se ralentit . L'innovation fournit donc aussi une explication des cycles longs .
L'institutionnalisme incorpore les raisonnements économiques dans un ensemble complexe "d'institutions "c'est à dire de règles , d'habitudes , de comportements, de conventions qui déterminent les actes des individus ( ramassage d'ordures tous les vendredi soir dans une nation comme mesure), des groupes sociaux, des entreprises . Galbraith montre que les entreprises capitalistes peuvent imposer leur loi au consommateur (théorie de la filière inversée). Pour la théorie des conventions et l'économie des organisations , les entreprises et les ménages sont réunis par un ensemble de règles , de conventions , qui organisent leur fonctionnement économique .
Les nouvelles théories de la croissance mettent l'accent sur le rôle de l'innovation. Le progrès technique est une variable expliquée , qui renvoie à des comportements et à des variables économiques. La politique économique peut donc influencer la croissance à long terme , ce qui réhabilite le rôle de L'Etat . La macroéconomie financière met en avant la globalisation financière , qui accroît les interdépendances entre les pays et amplifie les fluctuations réelles de la croissance .
Les analyses d'inspiration marxiste
L'analyse marxistes des crises capitalistes met l'accent sur la sous -consommation des ménages et sur la sur accumulation du capital . Le mercatique , les exportations , les dépenses publiques ne sont alors que des soutiens permanents à la demande .
Le capitalisme monopoliste d'Etat interprète l'existence du secteur public comme un moyen de lutter contre la baisse du taux de profit . L'Etat prend en charge les secteurs les moins rentables et laisse au secteur privé les activités les plus lucratives .
La théorie de l'échange inégal dénonce l'impérialisme des pays développés dans leurs échanges avec le tiers -monde et préconise un développement accentué .
La théorie de la régulation explique la crise actuelle par la crise du mode de régulation fordiste basée sur la production de masse et la consommation de masse et rendue possible par de forts gains de productivité .
Le capitalisme monopoliste d'Etat interprète l'existence du secteur public comme un moyen de lutter contre la baisse du taux de profit . L'Etat prend en charge les secteurs les moins rentables et laisse au secteur privé les activités les plus lucratives .
La théorie de l'échange inégal dénonce l'impérialisme des pays développés dans leurs échanges avec le tiers -monde et préconise un développement accentué .
La théorie de la régulation explique la crise actuelle par la crise du mode de régulation fordiste basée sur la production de masse et la consommation de masse et rendue possible par de forts gains de productivité .
samedi 14 mai 2016
Le renouveau néoclassique
L'intégration des idées keynésiennes dans une optique néoclassique est l'objectif de la théorie du déséquilibre , qui interprètent les déséquilibres entre l'offre et la demande comme un ajustement par les quantités lorsque l'ajustement par les prix est impossible .
Le monétarisme est une contestation plus radicale de Keynes. Hayeck et Friedman s'opposent aux hypothèses retenues par Keynes , notamment en ce qui concerne les anticipations des agents économiques. Ils montrent les effets négatifs des politiques monétaires d'inspirations keynésiennes et préconisent un strict contrôle de la masse monétaire , condition de l'équilibre économique ..
Les théories de l'offre et l'école des choix publics (public choice )s'attaquent à l'intervention de L'Etat , aux dépenses publiques . Laffer montre que trop d'impôt tue l'impôt . Tullock et Buchanan font le lien entre le choix public et les processus électoraux .
Les modèles de croissance d'inspiration néoclassique , comme celui de Solow par exemple , partent de l'optimum concurrentiel néo-classique . Ils tracent le chemin d'une croissance équilibrée à long terme .
La nouvelle micro-économie abandonne les hypothèses les moins réalistes du modèle de concurrence néo-classique . Dans la théorie des contrats , les agents ne disposent pas du même niveau d'information. La théorie des jeux inclut les possibilités d'influence des comportements des agents par les décisions des autres .
Le monétarisme est une contestation plus radicale de Keynes. Hayeck et Friedman s'opposent aux hypothèses retenues par Keynes , notamment en ce qui concerne les anticipations des agents économiques. Ils montrent les effets négatifs des politiques monétaires d'inspirations keynésiennes et préconisent un strict contrôle de la masse monétaire , condition de l'équilibre économique ..
Les théories de l'offre et l'école des choix publics (public choice )s'attaquent à l'intervention de L'Etat , aux dépenses publiques . Laffer montre que trop d'impôt tue l'impôt . Tullock et Buchanan font le lien entre le choix public et les processus électoraux .
Les modèles de croissance d'inspiration néoclassique , comme celui de Solow par exemple , partent de l'optimum concurrentiel néo-classique . Ils tracent le chemin d'une croissance équilibrée à long terme .
La nouvelle micro-économie abandonne les hypothèses les moins réalistes du modèle de concurrence néo-classique . Dans la théorie des contrats , les agents ne disposent pas du même niveau d'information. La théorie des jeux inclut les possibilités d'influence des comportements des agents par les décisions des autres .
L'expansion keynésienne
Après la Seconde Guerre mondiale , de nombreux économistes propagent et vulgarisent la pensée macro-économique keynésienne . Par exemple , le modèle IS-LM de Hicks et Hansen est une formalisation du système keynésien comportant une situation d'équilibre monétaire et réel .
Les analyses keynésiennes de la croissance , à la suite du modèle d'Harrod et de Domar , montrent que la croissance ne peut être équilibrée qu'à certaines conditions d'investissement, de consommation et de répartition. D'autres auteurs ont donné une interprétation keynésienne des cycles économiques .
Les relations économiques internationales sont intégrées dans l'analyse keynésienne en considérant les exportations comme des moyens de compenser la faiblesse de la demande intérieure .
L'influence keynésienne sur les politiques économiques est très grande . L'analyse keynésienne inspire des politiques axées sur le soutien à la demande par des moyens monétaires et budgétaires .les post-keynésiens montrent l'influence positive du budget de L'Etat sur l'activité économique . En outre , les systèmes de comptabilité nationale sont souvent élaborés sur une base keynésienne
Les analyses keynésiennes de la croissance , à la suite du modèle d'Harrod et de Domar , montrent que la croissance ne peut être équilibrée qu'à certaines conditions d'investissement, de consommation et de répartition. D'autres auteurs ont donné une interprétation keynésienne des cycles économiques .
Les relations économiques internationales sont intégrées dans l'analyse keynésienne en considérant les exportations comme des moyens de compenser la faiblesse de la demande intérieure .
L'influence keynésienne sur les politiques économiques est très grande . L'analyse keynésienne inspire des politiques axées sur le soutien à la demande par des moyens monétaires et budgétaires .les post-keynésiens montrent l'influence positive du budget de L'Etat sur l'activité économique . En outre , les systèmes de comptabilité nationale sont souvent élaborés sur une base keynésienne
La pensée économique contemporaine
les analyses économiques contemporaines peuvent être classées en deux grandes catégories : celles qui reprennent le champ d'analyse d'un grand courant et celles qui s'en distinguent . Les premières sont qualifiées d'orthodoxes et les autres d'hétérodoxes.
Les idées classiques et néo -classiques , marxistes et keynésiennes ont continué d'inspirer les économistes bien après la mort de leurs fondateurs . Les concepts sont alors élargis , adaptés à la période contemporaine ou renouvelés , mais la base théorique , les principes fondamentaux demeurent .
Les hétérodoxes tentent de construire des modèles théoriques totalement nouveaux , souvent en liaison avec d'autres disciplines : histoire ,sociologie.. La pensée économique est constituée de courants dont l'influence évolue
Les idées classiques et néo -classiques , marxistes et keynésiennes ont continué d'inspirer les économistes bien après la mort de leurs fondateurs . Les concepts sont alors élargis , adaptés à la période contemporaine ou renouvelés , mais la base théorique , les principes fondamentaux demeurent .
Les hétérodoxes tentent de construire des modèles théoriques totalement nouveaux , souvent en liaison avec d'autres disciplines : histoire ,sociologie.. La pensée économique est constituée de courants dont l'influence évolue
vendredi 13 mai 2016
En quoi l'analyse keynésienne s'oppose-t-elle aux analyses classiques et néoclassiques?
L'analyse économique keynésienne s'oppose fondamentalement aux théories classiques et néoclassiques .Keynes conteste la loi des débouchés, la prépondérance de l'analyse micro -économique et le libéralisme .
Keynes remet en cause la loi des débouchés . Selon lui , ce sont les débouchés qui créent l'offre et non l'inverse . Les entreprises produisent ce qu'elles espèrent pouvoir vendre et elles investissent et emploient en conséquence .
L'analyse keynésienne est d'emblée macro-économique , ce qui est en contradiction avec les néo-classiques pour qui les mécanismes collectifs ne sont que la juxtaposition des choix individuels . Keynes montre qu'au contraire , un raisonnement individuellement rationnel peut être collectivement néfaste . il s'oppose donc aussi à la main invisible des classiques .
Enfin , Keynes préconise l'intervention de l'Etat pour relancer la demande . Au contraire des classiques et des néo-classiques , il croit possibles les déséquilibres économiques persistants, en particulier le chômage . D'après lui , L'Etat doit donc intervenir pour rééquilibrer les marchés
Keynes remet en cause la loi des débouchés . Selon lui , ce sont les débouchés qui créent l'offre et non l'inverse . Les entreprises produisent ce qu'elles espèrent pouvoir vendre et elles investissent et emploient en conséquence .
L'analyse keynésienne est d'emblée macro-économique , ce qui est en contradiction avec les néo-classiques pour qui les mécanismes collectifs ne sont que la juxtaposition des choix individuels . Keynes montre qu'au contraire , un raisonnement individuellement rationnel peut être collectivement néfaste . il s'oppose donc aussi à la main invisible des classiques .
Enfin , Keynes préconise l'intervention de l'Etat pour relancer la demande . Au contraire des classiques et des néo-classiques , il croit possibles les déséquilibres économiques persistants, en particulier le chômage . D'après lui , L'Etat doit donc intervenir pour rééquilibrer les marchés
Les limites de la science économique
La science économique rencontre des limites , quel que soit le courant théorique considéré : l'impossibilité d'isoler les comportements économiques , la partialité des idées et la difficulté de l'expérimentation.
En tant que science sociale , l'économie traite des comportements d'individus , de groupes . Or il est souvent illusoire de vouloir isoler le caractère économique des choix , tant d'autres critères , psychologiques ou sociologiques par exemple , interviennent également .
Tout théoricien s'appuie sur un système de références , de croyances, valables dans un contexte précis , qui détermine son mode de raisonnement . Ainsi, les vérités économiques sont partiales .
La mise en expérimentation des lois économiques nécessiterait d'interrompre le déroulement du temps , de pouvoir revenir en arrière . Faute de cela , les économistes ne peuvent qu'interpréter l'évolution de certaines variables comme si les autres n'avaient pas changé , ce qui montre la relativité des observations .
En tant que science sociale , l'économie traite des comportements d'individus , de groupes . Or il est souvent illusoire de vouloir isoler le caractère économique des choix , tant d'autres critères , psychologiques ou sociologiques par exemple , interviennent également .
Tout théoricien s'appuie sur un système de références , de croyances, valables dans un contexte précis , qui détermine son mode de raisonnement . Ainsi, les vérités économiques sont partiales .
La mise en expérimentation des lois économiques nécessiterait d'interrompre le déroulement du temps , de pouvoir revenir en arrière . Faute de cela , les économistes ne peuvent qu'interpréter l'évolution de certaines variables comme si les autres n'avaient pas changé , ce qui montre la relativité des observations .
Le courant keynesien
John Maynard Keynes (1883-1946) écrit dans le contexte de la grande crise économique des années trente et tente d'apporter les moyens de compréhension et un schéma d'action pour lutter contre les crises .
Son analyse , strictement macro économique , est menée en termes de circuit. Pour lui , la demande est fondamentale , et surtout la demande effective c'est à dire la demande anticipée par les producteurs .C'est elle qui détermine les autres éléments du circuit: production, revenu, emploi ..
L'intervention de L'Etat dans l'économie est nécessaire , selon Keynes, pour soutenir la demande . Le libre fonctionnement des marchés ne conduit pas forcément à l'équilibre .Des déséquilibres durables sont possibles , en particulier sur le marché du travail ou la demande des entreprises s'ajuste en fonction de la demande effective même si cela ne correspond pas au plein emploi . C'est pourquoi L'Etat doit agir pour relancer la consommation et l'investissement .
Son analyse , strictement macro économique , est menée en termes de circuit. Pour lui , la demande est fondamentale , et surtout la demande effective c'est à dire la demande anticipée par les producteurs .C'est elle qui détermine les autres éléments du circuit: production, revenu, emploi ..
L'intervention de L'Etat dans l'économie est nécessaire , selon Keynes, pour soutenir la demande . Le libre fonctionnement des marchés ne conduit pas forcément à l'équilibre .Des déséquilibres durables sont possibles , en particulier sur le marché du travail ou la demande des entreprises s'ajuste en fonction de la demande effective même si cela ne correspond pas au plein emploi . C'est pourquoi L'Etat doit agir pour relancer la consommation et l'investissement .
jeudi 12 mai 2016
Le courant néo -classique
Les économistes néo -classiques s'opposent à la valeur travail et mettent en avant le rôle de l'utilité marginale . C'est la satisfaction que procure la dernière unité consommée ou une unité supplémentaire d'un bien qui donne aux biens leur valeur . Cette satisfaction est normalement décroissante
L'homo oeconomicus est un être fictif , absolument rationnel, dont toutes les actions sont guidées par le souci de maximiser sa satisfaction . Le raisonnement néo classique est avant tout micro-économique : le marginalisme conduit chaque agent à comparer le gain et le coût d'une unité supplémentaire pour chaque décision économique .
L'équilibre général est obtenu par la juxtaposition des préférences individuelles des agents , qui donne une courbe d'offre croissante et une courbe de demande décroissante . A l'intersection des deux courbes , l'équilibre est obtenu et représente un optimum de Pareto au sens ou aucune amélioration de la situation d'un agent ne peut être obtenue sans que celle d'au moins un autre ne soit détériorée. Le réajustement par les prix permet de revenir à l'équilibre en toute situation, ce qui rend impossible les crises durables
L'homo oeconomicus est un être fictif , absolument rationnel, dont toutes les actions sont guidées par le souci de maximiser sa satisfaction . Le raisonnement néo classique est avant tout micro-économique : le marginalisme conduit chaque agent à comparer le gain et le coût d'une unité supplémentaire pour chaque décision économique .
L'équilibre général est obtenu par la juxtaposition des préférences individuelles des agents , qui donne une courbe d'offre croissante et une courbe de demande décroissante . A l'intersection des deux courbes , l'équilibre est obtenu et représente un optimum de Pareto au sens ou aucune amélioration de la situation d'un agent ne peut être obtenue sans que celle d'au moins un autre ne soit détériorée. Le réajustement par les prix permet de revenir à l'équilibre en toute situation, ce qui rend impossible les crises durables
Le marxisme en économie
Karl Marx (1818-1883) fonde son analyse économique sur les tensions sociales engendrées par le capitalisme . La condition ouvrière de l'époque lui fait dresser un bilan très négatif du capitalisme et de développer l'idée d'un autre système .
L'exploitation de la classe ouvrière repose sur les mécanismes de création et de répartition de la valeur . Pour Marx , la valeur des biens provient exclusivement du travail nécessaires à leur fabrication: travail vivant , mis en œuvre pour produire ,et travail mort , déjà incorporé dans les moyens de production . Comme la force de travail est aussi une marchandise, le déséquilibre offre -demande fait apparaître une différence entre le salaire et la valeur crée par la force de travail . L'appropriation de cette plus value par les capitalistes constitue le fondement de l'exploitation.
Baisse du taux de profit et crises capitalistes : la concurrence conduit le capitalisme à des crises . Le capitalisme est un système condamné à disparaître .
L'exploitation de la classe ouvrière repose sur les mécanismes de création et de répartition de la valeur . Pour Marx , la valeur des biens provient exclusivement du travail nécessaires à leur fabrication: travail vivant , mis en œuvre pour produire ,et travail mort , déjà incorporé dans les moyens de production . Comme la force de travail est aussi une marchandise, le déséquilibre offre -demande fait apparaître une différence entre le salaire et la valeur crée par la force de travail . L'appropriation de cette plus value par les capitalistes constitue le fondement de l'exploitation.
Baisse du taux de profit et crises capitalistes : la concurrence conduit le capitalisme à des crises . Le capitalisme est un système condamné à disparaître .
Le Courant classique
Le contexte historique dans lequel se développe le courant classique est celui de la révolution industrielle et de l'essor du capitalisme . L'artisanat cède la place à l'industrie , le machinisme se généralise et l'exode rural fournit une main d'œuvre bon marché pour les capitalistes , chargés d'apporter les capitaux en quantité de plus en plus importante .
La division du travail est un concept fondamental de la pensée classique . Adam Smith (1723-1790) montre , à partir de l'exemple d'une manufacture d'épingles , que la productivité permet d'accroître la richesse des nations , et du bien être économique .
Selon le principe de la main invisible lorsque chacun recherche son intérêt personnel , il contribue à la prospérité générale . Les lois naturelles de l'économie , dans un système concurrentiel ou les prix jouent un rôle de régulateur , orientent les décisions individuelles vers l'optimum collectif
Selon la loi des débouchés de Jean baptiste say (1767 -1832), l'offre crée sa propre demande .D'après cette loi , toute production de biens entraîne la distribution du coût des facteurs , donc des moyens nécessaires à leur acquisition. Selon les classiques , les crises globales de surproduction sont donc impossibles .
Le libéralisme économique est prôné par les économistes classiques comme la meilleur attitude possible pour l'Etat, illustré par le fameux " laisser faire , laisser passer ". L'intervention de L'Etat doit être limitée à ses fonctions d'état gendarme . La circulation des marchandises doit être facilitée par l'ouverture des frontières David Ricardo (1772-1823) montre que le commerce international est favorable à tous les pays
La division du travail est un concept fondamental de la pensée classique . Adam Smith (1723-1790) montre , à partir de l'exemple d'une manufacture d'épingles , que la productivité permet d'accroître la richesse des nations , et du bien être économique .
Selon le principe de la main invisible lorsque chacun recherche son intérêt personnel , il contribue à la prospérité générale . Les lois naturelles de l'économie , dans un système concurrentiel ou les prix jouent un rôle de régulateur , orientent les décisions individuelles vers l'optimum collectif
Selon la loi des débouchés de Jean baptiste say (1767 -1832), l'offre crée sa propre demande .D'après cette loi , toute production de biens entraîne la distribution du coût des facteurs , donc des moyens nécessaires à leur acquisition. Selon les classiques , les crises globales de surproduction sont donc impossibles .
Le libéralisme économique est prôné par les économistes classiques comme la meilleur attitude possible pour l'Etat, illustré par le fameux " laisser faire , laisser passer ". L'intervention de L'Etat doit être limitée à ses fonctions d'état gendarme . La circulation des marchandises doit être facilitée par l'ouverture des frontières David Ricardo (1772-1823) montre que le commerce international est favorable à tous les pays
mercredi 11 mai 2016
Définitions de la science économique
La science économique naît de la confrontation entre les besoins illimités éprouvés par les êtres humains et la quantité limitée de biens disponibles pour les satisfaire . Cette science s'attache donc dans un premier temps à décrire , mesurer , comprendre les choix effectués par les agents économiques . Dans un second temps , elle cherche à bâtir des lois et des modèles pouvant servir à guider l'action politique .
La réflexion économique apparaît chez les philosophes grecs (Aristote, Platon), qui étudient l'économie domestique , la gestion de la cité . Au moyen âge , c'est la morale chrétienne qui inspire la pensée économique . Entre le XVI et le XVIII siècle , les mercantilistes qui préconisent l'abondance d'or , l'intervention de L'Etat et le développement de la population rendent la réflexion économique autonome mais ne constituent pas encore un courant économique structuré . Au milieu du XVIII siècle , les physiocrates , tout en réduisant la création de richesses à la production agricole , donnent une analyse économique globale sous forme de circuit et peuvent être considéré comme des précurseurs .
A partir de la fin du XVIII siècle , de véritables courant théoriques se développent . Leurs divergences portent sur quelques questions fondamentales de l'analyse économique : la valeur des biens provient -elle de leur utilité ou du travail nécessaire à leur fabrication , les déséquilibres économiques peuvent -ils être durables , l'économie est elle gouvernée par des lois naturelles , les problèmes doivent ils être abordés de façon microéconomique (comportement individuels )ou macroéconomique (décisions et grandeurs globales )
L'économie est elle une science ?
L'analyse scientifique commence par des hypothèses et se prolonge dans l'expérimentation.
Karl Popper (1963) indique qu'une proposition devient scientifique quand elle peut être réfutée , c'est à dire quand il est possible de la confronter aux faits . une hypothèse scientifique est donc une proposition qui comporte en elle la possibilité de sa réfutation .
La scientificité d'une hypothèse peut se comprendre à travers la célèbre parabole du Cygne noir .
Ce n'est pas parce que l'observation nous as conduit à ne rencontrer que des cygnes blancs que tous les cygnes sont blancs . on peut même dire que le scientifique serait plus avancé s'il croisait un cygne noir , car il prouverait alors que tous les cygnes ne sont pas blancs .
En somme ,il est possible de prouver une erreur (l'existence d'un cygne noir prouverait qu'ils ne sont pas tous blancs ), alors qu'on ne peut jamais établir une vérité . une analyse scientifique n'est digne de ce nom que si elle peut être refutée par l'observation des faits .
Le problème en science économique , vient du fait que l'expérimentation apparaît difficile . Il semble inconcevable de faire des expériences pour savoir si la hausse des taux d'intérêt pourrait accroître le chômage .
Remarquons que ce problème se pose aussi pour d'autres sciences "dures ", pour lesquelles les expériences ne sont pas toujours envisageables : que dire du clonage humain, des essais nucléaires ?
ceci revient à remettre en cause le critère de scientificité avancé par Popper : ce n'est pas parce qu'on ne peut pas faire d'expérience que la démarche en économie n'est pas scientifique . D'ailleurs ,elle est en partie possible si l'on construit des modèles qui permettent des simulations à l'aide d'outils mathématiques et statistiques
En outre , l'économiste peut s'appuyer sur l'histoire pour valider son modèle théorique: ainsi , peut être pourrait -on observer , au cours de l'histoire , que les périodes de hausse des taux d'intérêt se sont caractérisées par une hausse du chômage .
Enfin , les hypothèses en économie doivent être entendues comme des probabilités : le consommateur est le plus souvent rationnel , et ce n'est pas parce qu'on rencontre un individu qui ne l'est pas (un cygne noir ) que l'hypothèse de rationalité doit être rejetée .
Karl Popper (1963) indique qu'une proposition devient scientifique quand elle peut être réfutée , c'est à dire quand il est possible de la confronter aux faits . une hypothèse scientifique est donc une proposition qui comporte en elle la possibilité de sa réfutation .
La scientificité d'une hypothèse peut se comprendre à travers la célèbre parabole du Cygne noir .
Ce n'est pas parce que l'observation nous as conduit à ne rencontrer que des cygnes blancs que tous les cygnes sont blancs . on peut même dire que le scientifique serait plus avancé s'il croisait un cygne noir , car il prouverait alors que tous les cygnes ne sont pas blancs .
En somme ,il est possible de prouver une erreur (l'existence d'un cygne noir prouverait qu'ils ne sont pas tous blancs ), alors qu'on ne peut jamais établir une vérité . une analyse scientifique n'est digne de ce nom que si elle peut être refutée par l'observation des faits .
Le problème en science économique , vient du fait que l'expérimentation apparaît difficile . Il semble inconcevable de faire des expériences pour savoir si la hausse des taux d'intérêt pourrait accroître le chômage .
Remarquons que ce problème se pose aussi pour d'autres sciences "dures ", pour lesquelles les expériences ne sont pas toujours envisageables : que dire du clonage humain, des essais nucléaires ?
ceci revient à remettre en cause le critère de scientificité avancé par Popper : ce n'est pas parce qu'on ne peut pas faire d'expérience que la démarche en économie n'est pas scientifique . D'ailleurs ,elle est en partie possible si l'on construit des modèles qui permettent des simulations à l'aide d'outils mathématiques et statistiques
En outre , l'économiste peut s'appuyer sur l'histoire pour valider son modèle théorique: ainsi , peut être pourrait -on observer , au cours de l'histoire , que les périodes de hausse des taux d'intérêt se sont caractérisées par une hausse du chômage .
Enfin , les hypothèses en économie doivent être entendues comme des probabilités : le consommateur est le plus souvent rationnel , et ce n'est pas parce qu'on rencontre un individu qui ne l'est pas (un cygne noir ) que l'hypothèse de rationalité doit être rejetée .
la méthode de la science économique
Hypothèses, lois et modèles en science économique : les économistes font apparaître des lois qui semblent gouverner le comportement des agents . Une loi est fondée sur des hypothèses plus ou moins contraignantes qui représentent des simplification de la réalité .Hypothèses et lois permettent alors de construire des modèles qui donnent une représentation théorique du fonctionnement de l'économie . Comme dans toute démarche scientifique , les modèles sont confrontés aux faits : la validité d'une théorie repose sur la capacité de ses conclusions à expliquer les faits .
Approche positive et approche normative : une analyse positive explique pourquoi les choses et les comportements sont ce qu'ils sont . Elle vise donc à montrer le monde "tel qu'il est" . Par contre une analyse normative cherche à définir ce que doivent être les choses et les comportements , à expliquer "comment doit être" le monde . Seule la démarche positive relève de la science , l'économie normative est trop influencée par des valeurs que l'on cherche à respecter . Cependant les économistes conçoivent comme un prolongement logique de leur travail , le fait de donner des conseils en matière de politique économique par exemple . Toutefois , si les économistes émettent des avis , c'est toujours en dernier ressort les hommes politiques qui prennent les décisions .
Individualisme méthodologique et holisme : l'individualisme méthodologique est une méthode d'analyse des faits économiques et sociaux qui part du principe du principe que les phénomènes étudiés peuvent être expliqués à partir des comportements individuels alors que le holisme considère que les comportements individuels s'inscrivent dans contexte global prédéterminé (les normes et les règles d'une société, la catégorie sociale d'appartenance etc). .En conséquence , l'étude du contexte global est nécessaire pour comprendre les actes individuels
Microéconomie et macroéconomie : l'analyse microéconomique relève de l'individualisme méthodologique et prend pour point de départ l'analyse économique à l'échelle d'un agent . Elle choisit un agent type puis , pour passer aux grandeurs globales , elle propose d'agréger les décisions individuelles. A l'inverse ,la macroéconomie s'intéresse aux relations entre les grandeurs globales . Donc , en microéconomie le point de départ est l'analyse à l'échelle d'un agent économique , en macroéconomie il se situe à l'échelle de tous les agents économiques . Les conclusions de l'analyse microéconomique ne sont pas forcément généralisables au niveau macroéconomique. Il est difficile de donner des fondements microéconomiques à l'analyse macroéconomique , ce qui justifie une approche purement macroéconomique , ce qui justifie une approche purement macroéconomique pour rendre compte de phénomènes que ne peut expliquer la microéconomie
Approche positive et approche normative : une analyse positive explique pourquoi les choses et les comportements sont ce qu'ils sont . Elle vise donc à montrer le monde "tel qu'il est" . Par contre une analyse normative cherche à définir ce que doivent être les choses et les comportements , à expliquer "comment doit être" le monde . Seule la démarche positive relève de la science , l'économie normative est trop influencée par des valeurs que l'on cherche à respecter . Cependant les économistes conçoivent comme un prolongement logique de leur travail , le fait de donner des conseils en matière de politique économique par exemple . Toutefois , si les économistes émettent des avis , c'est toujours en dernier ressort les hommes politiques qui prennent les décisions .
Individualisme méthodologique et holisme : l'individualisme méthodologique est une méthode d'analyse des faits économiques et sociaux qui part du principe du principe que les phénomènes étudiés peuvent être expliqués à partir des comportements individuels alors que le holisme considère que les comportements individuels s'inscrivent dans contexte global prédéterminé (les normes et les règles d'une société, la catégorie sociale d'appartenance etc). .En conséquence , l'étude du contexte global est nécessaire pour comprendre les actes individuels
Microéconomie et macroéconomie : l'analyse microéconomique relève de l'individualisme méthodologique et prend pour point de départ l'analyse économique à l'échelle d'un agent . Elle choisit un agent type puis , pour passer aux grandeurs globales , elle propose d'agréger les décisions individuelles. A l'inverse ,la macroéconomie s'intéresse aux relations entre les grandeurs globales . Donc , en microéconomie le point de départ est l'analyse à l'échelle d'un agent économique , en macroéconomie il se situe à l'échelle de tous les agents économiques . Les conclusions de l'analyse microéconomique ne sont pas forcément généralisables au niveau macroéconomique. Il est difficile de donner des fondements microéconomiques à l'analyse macroéconomique , ce qui justifie une approche purement macroéconomique , ce qui justifie une approche purement macroéconomique pour rendre compte de phénomènes que ne peut expliquer la microéconomie
L'objet de la science économique
Les besoins humains sont illimités : on définit le besoin économique comme un manque qui peut être satisfait par l'acquisition ou la consommation de biens et services , sachant que ces mêmes biens et services sont produits en quantités limitées . on distingue alors les besoins qui possèdent un caractère absolu , que l'on ressent quelle que soit la situation des autres individus , et ceux qui ont un caractère relatif , que l'on éprouve au contact des autres . Bien entendu, les premiers peuvent atteindre un seuil (boire et manger par exemple ), alors que les seconds paraissent illimités .
Les biens et les ressources sont limités : l'économie ne s'interesse qu'aux biens rares , que l'on appelle biens économiques et écarte donc du domaine d'étude les biens libres , qui par opposition aux biens rares, sont disponibles en abondance , comme l'air , l'eau , le soleil , le vent . Les biens économiques se caractérisent par le fait qu'ils nécessitent un sacrifice pour être produits
La rareté impose des choix = comme les ressources en travail et en matières premières sont rares , il est impossible de produire tous les biens nécessaires à la satisfaction des besoins illimités. Ainsi, la science économique cherche à répondre aux questions suivantes: quels biens produire ? Pour qui ces biens doivent -ils être produits ? Pour qui ces biens doivent ils être produits ? comment ces biens doivent ils être produits? Pour qui ces biens doivent ils être produits? En définitive, on peut donner de la science économique la définition de Lionel Robbins en 1932 : "L'économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif .
Les biens et les ressources sont limités : l'économie ne s'interesse qu'aux biens rares , que l'on appelle biens économiques et écarte donc du domaine d'étude les biens libres , qui par opposition aux biens rares, sont disponibles en abondance , comme l'air , l'eau , le soleil , le vent . Les biens économiques se caractérisent par le fait qu'ils nécessitent un sacrifice pour être produits
La rareté impose des choix = comme les ressources en travail et en matières premières sont rares , il est impossible de produire tous les biens nécessaires à la satisfaction des besoins illimités. Ainsi, la science économique cherche à répondre aux questions suivantes: quels biens produire ? Pour qui ces biens doivent -ils être produits ? Pour qui ces biens doivent ils être produits ? comment ces biens doivent ils être produits? Pour qui ces biens doivent ils être produits? En définitive, on peut donner de la science économique la définition de Lionel Robbins en 1932 : "L'économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif .
Principes clés
le mot économie provient du grec oikos qui signifie maison et nomos qui représentent les règles . l'économie serait donc , dans un premier temps , l'ensemble des règles de conduite des activités domestiques . Le terme économie politique marque donc l'élargissement de son domaine à la cité ou à la nation .
La science économique , pour se distinguer des autres sciences sociales et humaines qui ont pour objet l'être humain , se définit par un objet d'étude et une méthode qui lui sont propres.
L'économie est une façon particulière d'étudier les comportements des hommes . Elle part du constat que les hommes éprouvent des besoins illimités , mais que les ressources dont ils disposent pour les satisfaire n'existent qu'en nombre limité (phénomène de rareté) : en conséquence , ils doivent faire des choix . La science économique est donc la science des choix , ou science de la décision
La science économique , pour se distinguer des autres sciences sociales et humaines qui ont pour objet l'être humain , se définit par un objet d'étude et une méthode qui lui sont propres.
L'économie est une façon particulière d'étudier les comportements des hommes . Elle part du constat que les hommes éprouvent des besoins illimités , mais que les ressources dont ils disposent pour les satisfaire n'existent qu'en nombre limité (phénomène de rareté) : en conséquence , ils doivent faire des choix . La science économique est donc la science des choix , ou science de la décision
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